Bureau Job Booster Ouagadougou Porte 815 Avenue Gerard Kango OUEDRAOGO à Ouaga 2000 Bureau Job Booster Bobo Dioulasso Immeuble Coris Banque en face de la station Shell de Bindougousso
Âgée de 30 ans, handicapée motrice, Mariam YERBANGA a dû arrêter ses études par manque de moyens financiers. Elle ne menait aucune activité et était très soucieuse pour son avenir. En 2020, Mariam bénéficiera d’une formation en couture initiée par Job Booster au profit des personnes vivant avec un handicap. Durant son perfectionnement en couture dans un atelier, les machines n’étaient pas adaptées à son handicap d’où le besoin en nouveaux équipements. À travers l’association ABNT/N en partenariat avec Job Booster, elle bénéficia d’un prêt bancaire qui lui permit de s’équiper adéquatement. Depuis lors, elle arrive à monter des vêtements, à faire des réparations sur des habits et à se sentir épanouit. Ayant bénéficié d’appuis multiformes, son rêve est d’accompagner d’autres jeunes en retour : « Mon rêve est d’être plus tard une grande entrepreneuse et ouvrir mon propre atelier. C’est vrai qu’aujourd’hui, je suis employée mais, je compte ouvrir mon propre atelier et employer d’autres jeunes vivant avec un handicap ».
Apprendre un métier tout en étant sur les bancs
Élève en classe de 1ère au Lycée Yamwaya de Ouahigouya, Moumouni OUEDRAOGO est un handicapé visuel complètement aveugle qui s’est formé en aviculture à la faveur d’une formation de deux semaines financée par Job Booster. Aussitôt, après la formation, il se lança dans cette activité malgré ses ressources limitées, soit un investissement de 20 000 F CFA. L’octroi du prêt bancaire auprès d’une institution financière lui a permis d’agrandir son poulailler, de se confectionner une nouvelle couveuse et ainsi d’avoir une plus large ouverture du marché. Il arrive à approvisionner désormais les éleveurs en poussins de deux semaines et à vendre sa volaille au marché. Cette activité est possible grâce à l’accompagnement de son frère Issaka. Il lui donne des directives qu’il exécute au fur et à mesure. Aujourd’hui Moumouni, doit-on le dire, est un bel exemple de combativité, et de réussite que ni ses études, ni sa situation d’ handicapé visuel n’a pu arrêter. Pour lui, l’avenir se prépare dans la lutte et dans la rigueur, et sauf les paresseux n’ont pas d’avenir. Il invite donc la jeunesse à suivre son exemple.
Un handicapé moteur devenu confectionneur de Lipiko
Bénebeyense Ouédraogo est un handicapé moteur, borgne, qui confectionnait des lits en bois dans le village de Rakounga. La rareté et le coût élevé de la matière première réduisaient considérablement son bénéfice par lit vendu. C’est avec joie qu’il participa à la formation portant sur la confection d’objets utilitaires en fil notamment des lits surnommés Lipikos, des chaises et des tables. Désormais, ses revenus se sont accrus. « Présentement, la confection de lipiko est devenue très simple pour moi. Je peux terminer un lipiko par jour. Quant aux chaises, je peux en terminer trois par jour. Je rends grâce à Dieu pour l’accompagnement dont nous avons été l’objet », affirme-t-il. Les ressources financières pour l’achat de la matière première pour son travail lui faisaient défaut. « Dans le passé, je m’endettais auprès de particuliers pour acheter le matériel, et cela réduisait ma marge de bénéfice. Mais aujourd’hui, avec la Caisse Populaire, mon bénéfice s’est accru. Je remercie tous ceux qui nous ont facilité l’accès aux institutions financières », explique-t-il.
Aujourd’hui, c’est avec conviction que Bénebeyense invite la jeunesse à se démarquer de la délinquance, la drogue, et la violence de tout genre, et à saisir les opportunités qui leur sont offertes afin de se trouver un emploi digne.